La friche est un terrain qui n’est pas cultivé, où poussent les fleurs sauvages et les herbes folles. Un lieu où se terre la sauvagine, et sur lequel se complaisent les dernières espèces en liberté. Un sol laissé à l’abandon, qui ne reçoit ni engrais, ni poison. Qui ignore le soc de la charrue.

Autant dire, vous l’aurez aisément deviné, que les créateurs auxquels est consacré ce modeste site ne figurent pas sur le fronton des temples de l’art officiel et labellisé. Il s’agit essentiellement de personnes de modeste condition: artisans, ouvriers, paysans ou marginaux. N’y voyez surtout pas des excentricités dépourvues de sens, ou de simples objets de curiosité. Vous vous tromperiez lourdement! Dans cette société terriblement organisée, où le cauchemar sera bientôt remboursé par la sécurité sociale, ils nous offrent le rêve! Dans un monde désenchanté, ces hommes et ces femmes nous ouvrent les portes du merveilleux. A travers ces œuvres qui conjuguent jubilation et subversion, ils révèlent une inventivité débridée. Voyons-y les manifestations d’une imagination sans borne et délivrée de toute contrainte.




Joe Ryczko.



dimanche 21 mars 2010

Billet d'humeur.

Depuis un quart de siècle, l'animateur du blog à l'enseigne de l'unijambiste, un vieux de la vieille des chemins creux et bas côtés, fait des tentatives pathétiques pour imposer l'art immédiat, concept fumeux dont il a fait son mètre-étalon, pour mesurer on se demande bien quoi. On ne présente plus celui qui pourrait prendre pour devise: "bon pied? mon oeil!" On connaît son sectarisme, sa légendaire finesse et son ouverture d'esprit...Il n'a pas son pareil pour les formules malheureuses et les propos désobligeants. Comme si on pouvait tous avoir le même mauvais goût. C'est en quelque sorte sa marque de fabrique. Dénigrant les uns, pratiquant l'auto-encensement, notre Zoïde au petit pied se pose en censeur. Pour rendre ses oracles notre pythie devrait au préalable travailler ses dossiers. Mais l'unijambiste fait également dans l'approximatif. Je me dois donc d'éclairer sa lanterne: le numéro 36 des Friches de l'Art est déjà paru alors qu'il cite le numéro 33... Le plus drôle, c'est qu'il juge du contenu des Friches de l'Art à partir de trois livraisons datant de 1994... On jugera du sérieux de sa démarche. A moins qu'il ne soit doué de la double vue... Les internautes apprécieront. Quant à ses considérations sur le blog des Friches de l'Art, elles comportent autant d'erreurs que de doigts à mon pied. Chapeau l'artiste! Notre ami devrait raboter les contours de son ego surdimensionné! Son propos méritait une réponse immédiate. Voilà qui est fait.

Joe Ryczko.

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